My house is a Le Corbusier (Studio-Apartment)
Le 20 Avril 2015 à Paris commence une nouvelle étape de My house is a Le Corbusier, un projet de Cristian Chironi autour des nombreuses œuvres conçues par le célèbre architecte dans le monde.
Work in progress, chantier, recherche, didactique, exposition, ainsi que résidence, My house is a Le Corbusier rassemble toutes les expériences de Cristian Chironi qui séjournera potentielles dans 30 œuvres potentielles de Le Corbusier dans 12 pays.
Ce projet à long terme est une performance dilatée dans le temps, œuvre après œuvre, «Habitations pèlerines» inextricablement liées à la circulation et à la rencontre des différentes cultures et géographies.
Cristian Chironi commence par une histoire vraie. Dans la deuxième moitié des années soixante, l’artiste sarde Costantino Nivola, lié par une profonde amitié et collaboration avec l’architecte Le Corbusier, de passage à Orani (son pays d’origine, comme de Cristian Chironi) a confié à la famille de son frère «Chischeddu» un projet conçu par le grand architecte. Costantino Nivola pensait que son frère et ses enfants, tous maçons, étaient en mesure de suivre les instructions contenues dans le projet de construction de cette maison. L’importance de cet héritage, cependant, n’a pas été mise en œuvre. Plusieurs années plus tard, lorsque Constantino rentre d’un voyage à Long Island, il constate que la maison construite ne correspondait aux caractéristiques du projet. Selon sa la famille, ce projet de maison «n’avait ni portes ni fenêtres et cela ressemblait plus à un taudis qu’à une maison». Costantino Nivola réagit en reprenant le projet initial aujourd’hui inconnu. La maison, construite avec une fonctionnalité populaire différente de l’idée moderniste du Maître, dégage peut-être seulement «l’humeur» de l’authentique originalité ignorée.
Inspiré par cet épisode réel, Cristian Chironi en identifie le potentiel narratif pour analyser une série de rapports actuels, liée aux notions de communication, de lecture et d’interprétation, et les implications linguistiques et sociopolitiques qui en découlent. Il s’immerge dans une période historique de précarité, dans cette impossibilité de posséder une maison de propriété en échangeant la possibilité d’habiter les maisons de Le Corbusier dans le monde.
Cristian Chironi fait de ces œuvres «des postes d’observation privilégiée», pour comprendre comment est reconnu aujourd’hui l’héritage de Le Corbusier et quel est l’état actuel de «la maison des hommes». Un rendement de l’architecture à travers le récit et la prise directe de sa dimension spatio-temporelle, où il sera possible discuter et de voir l’artiste au travail, participer à des événements, se documenter sur le matériel collecté ou simplement boire un café.
La deuxième étape de cette géographie de l’habitat s’installe dans l’appartement-atelier de Le Corbusier qui occupe les deux derniers étages de l’immeuble Molitor, située au 24 rue Nungesser et Coli dans le 16ème arrondissement, à la frontière entre Paris et Boulogne. Conçu entre 1931 et 1934 par Le Corbusier et Pierre Jeanneret, le bâtiment est aussi appelé «24 NC». Grace à son orientation est-ouest et à sa position, l’immeuble intègre ce que Le Corbusier appelait «les conditions de la cité radieuse». Baigné de lumière, l’appartement personnel de Le Corbusier s’étend sur toute la longueur des deux derniers étages et accueille également son atelier de peinture. L’architecte a vécu dans cet appartement-terrasse à partir de 1934 jusqu’à sa mort en 1965. L’appartement a été classé monument historique en 1972.
L’expérience de Cristian Chironi au «24 NC», durera un mois, du 20 Avril au 20 Mai 2015, et sera marquée par un moment de travail solitaire. Une autre phase du projet permettra au visiteur d’interagir directement avec l’artiste et le visiteur sera accueilli sur rendez-vous en dehors des horaires d’ouverture du samedi.
Au Molitor, Cristian Chironi essayera d’entrer en contact avec les conditions de vie et les histoires individuelles des voisins de l’appartement, en découvrant comment ils ont adapté l’habitation à leur mode de vie et en soulevant la question du vivre ensemble.
Parfois, il accompagnera les visiteurs à l’extérieur, vers «Le parcours du Musée des Années 30», en les menant vers les autres trois maisons du quartier de Le Corbusier : la Villa Cook, l’atelier Miestchaninoff et l’atelier Lipchitz.
Le mardi 12 mai à partir de 20h00, le Pavillon Suisse, dans la Cité internationale universitaire de Paris, accueillera les performances Cutter et Broken English. La structure de Le Corbusier va établir un dialogue par affinité et convergences avec les deux performances de Cristian Chironi. Dans Cutter, un instrument tranchant emportera dans des éditions tout ce qui est en danger d’extinction. Image après image, par soustraction, de nouvelles relations vont se former dans la séquence des pages. Des fonds marins de l’Amazonie, aux déserts en passant par les Alpes, nous regardons fascinés et surpris les merveilles de la Terre. Dans Broken English, les terminologies mal structurées sont principalement inventées par des personnes non anglophones. De simples éléments linguistiques deviennent des images, des objets, des sons et des actions dans un chemin qui intègre des questions linguistiques avec des problématiques de nature socio-économique.
Le Jeudi 14 mai à 19h00 se tiendra My sound is a Le Corbusier (appartement-atelier), une performance exécutée par des choristes du Chœur de Radio France, pour une interprétation au travers de la voix d’une partition obtenue en faisant la conversion des mesures de l’appartement en fréquences, donc en musique. Pour l’occasion sera présenté le vinyle enregistré à Bologne lors de l’étape du projet de janvier 2015, My sound is a Le Corbusier (Esprit Nouveau), où se trouve gravée la performance de Francesco Brasini et la visite de l’espace par Giuliano Gresleri, architecte et expert de l’œuvre de le Corbusier.
Riprende da Parigi, il 20 aprile 2015, My house is a Le Corbusier, un progetto di Cristian Chironi che ha al centro le numerose abitazioni progettate nel mondo dal celebre architetto, nelle quali l’artista trascorrerà un periodo di residenza.
Al contempo opera work in progress, cantiere d’idee, ricerca, didattica, mostra, oltre che residenza, My house is a Le Corbusier ha l’ambizione di realizzarsi in un lungo periodo e di costituirsi come l’insieme di tutte le esperienze che Chironi potrà realizzare all’interno delle tante opere progettate da Le Corbusier nel mondo, trascorrendo nelle stesse un periodo variabile di tempo.
Il progetto a lungo termine (che si svilupperà sull’arco potenziale di 30 opere abitabili di Le Corbusier in 12 nazioni) è una performance dilatata nel tempo, casa dopo casa. “Abitazioni pellegrine” legate imprescindibilmente al movimento e all’incrocio di geografie e culture diverse.
Chironi parte da un fatto realmente accaduto: nella seconda metà degli anni Sessanta, l’artista sardo Costantino Nivola, legato da una profonda amicizia e collaborazione con l’Architetto Le Corbusier, di passaggio a Orani (suo paese di origine e anche dello stesso Chironi) affidò alla famiglia del fratello “Chischeddu” un progetto firmato dal grande architetto, con l’auspicio che, lui e i figli muratori, in procinto di costruire una nuova casa, seguissero scrupolosamente le istruzioni contenute all’interno. L’importanza di questo lascito non fu però recepita. Tempo dopo Costantino, rientrato da Long Island, notò che la casa costruita non corrispondeva affatto alle caratteristiche del progetto che, a detta di tutta la famiglia “non aveva né porte né finestre e assomigliava più a un tugurio che a una casa”. Costantino Nivola reagì riprendendosi quel progetto, di cui oggi non si conosce più il destino. La casa, che si trova tuttora a Orani, costruita preferendo all’idea modernista del maestro una funzionalità popolare riporta, forse, solo “l’umore” di quell’originalità ignorata.
Prendendo spunto da questo episodio reale, Cristian Chironi individua il potenziale narrativo per un’analisi di una serie di relazioni nel contemporaneo, legate al concetto di comunicazione, lettura e interpretazione, con conseguenti implicazioni linguistiche e socio-politiche. Calandosi, in un periodo storico di difficile e precaria stabilità economica, in quell’impossibilità a possedere una casa di proprietà e prendendosi nel cambio di baratto la libertà di abitare le case di Le Corbusier presenti al mondo.
Chironi fa di queste abitazioni “postazioni di osservazione privilegiate”, per capire com’è oggi recepita l’eredità di Le Corbusier e in che condizioni si trova “la casa degli uomini”. Una resa dell’architettura attraverso il racconto e la presa diretta della sua dimensione spazio temporale, dove si potrà discutere e vedere l’artista al lavoro, assistere ad eventi, documentarsi sul materiale raccolto o bere semplicemente un caffè.
La seconda tappa di questa geografia dell’abitare è all’appartamento-studio di Le Corbusier che occupa gli ultimi due piani del blocco di appartamenti Molitor, situato al 24 rue Nungesser et Coli. Progettato tra il 1931 e il 1934 da Le Corbusier e Pierre Jeanneret, l’edificio è anche chiamato “24 NC” e si trova nel 16 ° arrondissement, al confine tra Parigi e Boulogne. Grazie al suo orientamento est-ovest e alla posizione, l’edificio riprende ciò che Le Corbusier definiva “le condizioni della città radiosa”. Immerso nella luce, l’appartamento personale di Le Corbusier si estende per la lunghezza dell’ultimo piano e, inoltre, ospita il suo studio di pittura. L’architetto abitò l’appartamento-terrazzo dal 1934 fino alla sua morte, avvenuta nel 1965. L’appartamento è stato classificato come monumento storico nel 1972.
L’esperienza di Cristian Chironi al “24 NC”, durerà un mese, dal 20 aprile al 20 maggio 2015, e sarà scandita da un momento di lavoro solitario, uno successivo in cui il visitatore potrà interagire direttamente con l’artista e sarà ospitato all’interno dell’abitazione e uno di apertura al pubblico il sabato.
Al Molitor Chironi cercherà di entrare in contatto con le condizioni di vita e le storie individuali dei suoi vicini d’appartamento, scoprendo come questi hanno adattato l’abitazione al loro stile di vita e sollevando la questione del vivere insieme.
Talvolta accompagnando gli ospiti all’esterno, lungo “Le parcours du musée des années 30”, che conduce ad altre tre sue abitazioni: Villa Cook, atelier Miestchaninoff e atelier Lipchitz.
Martedi 12 Maggio dalle ore 20:00, il Padiglione Svizzero ospiterà le performance Cutter e Broken English. Situato all’interno de la Cité internationale universitaire de Paris, la strutture di Le Corbusier dialogheranno per affinità e convergenze con le due performances di Chironi. In Cutter, uno strumento tagliente asporta dalle immagini stampate tutto ciò che è in via d’estinzione. Immagine dopo immagine, attraverso la sottrazione, si formano nuove relazioni nella successione delle pagine. Dai Fondi marini all’Amazzonia, ai Deserti, alle Alpi, guardiamo un po’ affascinati e un po’ inebetiti le Meraviglie della Terra. In Broken English, terminologie mal strutturate perlopiù coniate da soggetti non di madrelingua da semplici elementi del linguaggio diventano immagini, oggetti, suoni, e azioni declinate in un percorso che integra problematiche linguistiche con quesiti di carattere socio-economico.
Giovedi 14 maggio alle ore 19:00, My sound is a Le Corbusier (studio-apartment), performance live eseguita da alcuni elementi de “Le Choeur de Radio France”, che interpreteranno coralmente attraverso l’uso della voce, una partitura ottenuta convertendo le misure dell’abitazione in frequenze, quindi in note musicali. Per l’occasione sarà presentato il vinile registrato a Bologna nella tappa di gennaio 2015, My sound is a Le Corbusier (Esprit Nouveau), con incisa la performance di Francesco Brasini e la guida allo spazio di Giuliano Gresleri.